Stress au travail: approche sociétale ou individuelle?

Peut-être croyez-vous être sans solution face au stress que vous éprouvez car « c’est un problème de société » et que tout seul vous n’y pouvez rien ? Et bien lisez ci-dessous, vous changerez peut-être d’avis. Il est possible de maîtriser son stress, voire celui des autres sans changer la société. Pour cela, vous pouvez essayer un changement d’approche. Il a fonctionné pour d’autres. Alors pourquoi pas pour vous? A vous de juger..

L’approche différenciée « stimulus » – « stress »

La bonne approche passe en effet par la distinction entre la cause et l’effet. Le « stress » est un mot fourre-tout qui désigne aussi bien :

  • ce qui cause du stress que nous appellerons ci-dessous le stimulus et
  • l’état dans lequel vous met ce stimulus que nous appellerons ci-dessous stress.

L’utilisation du même mot pour désigner l’origine et le résultat est un piège. Dans d’autres registres, on ne mélange pas le coupable et la victime, l’inondation et le dégât des eaux, le virus et le malade.

 

Cette distinction est indispensable car d’abord, elle facilite l’analyse et plus tard elle permet la solution.

 

L’approche sociétale du stress

Le stimulus qui stresse, était quand l’être humain a été programmé, il y a 20 000 à 60 000 ans, un événement qui nous mettait physiquement en danger. Il reste programmé comme cela dans notre corps.

Mais notre société actuelle a apporté des compléments notoires :

  • Le premier est que nous nous sentons aussi bien (aussi mal devrais-je dire) mis en danger par des stimuli psychiques que par des stimuli d’ordre physique. Une menace ne pouvait être que physique il y a 20 000 ans. Elle est le plus souvent psychique de nos jours. Menace de perte d’argent, perte d’emploi, perte d’amitié, perte de sens et bien d’autres.
  • Le deuxième est que nous imaginons les menaces de nos jours alors qu’avant nous les découvrions. L’imaginaire joue un rôle. Il fonctionne en boucle, de plus en plus, sans limite.

Ces deux transformations sont bien un phénomène de société, en tout cas dans notre société actuelle dite évoluée.

La conséquence est que nous multiplions les stimuli et que nous les amplifions car nous pouvons en garder plusieurs à l’esprit pendant longtemps, voire des années. Et ces menaces psychiques se renforcent mutuellement. Les neurosciences permettent aujourd’hui de comprendre que nos neurones tissent sans cesse de nouveaux liens. Sur quelqu’un qui craint déjà pour son job et pour ses revenus, voir une scène d’attentat à la télévision, même à 1 000 ou 5 000 km lui fera aussi craindre pour sa santé.

 

La société rajoute aussi un troisième complément notoire : La multiplication de notre exposition aux stimuli des media, véhiculées par des images, leurs commentaires, leurs témoignages.

Et comme le modèle de coexistence entre les hommes est un modèle économique fondée sur la croissance, la société rajoute un quatrième complément notoire :  les objectifs d’entreprise . La pression, les « dead line », la performance, le sans faute etc.

Alors OUI, stimuli psychiques, imaginaire, media et objectifs d’entreprise concourent tous à nous inonder de stimuli causeurs de stress.

Et ce constat suffirait à démontrer pour de nombreux observateurs que le stress est un problème de société. Par voie de conséquence, c’est au niveau de la société qu’il faudrait agir pour le réduire.

 

L’approche corporelle individuelle

Mais c’est aller un peu vite à la conclusion car le corps humain et ses 100 000 milliards de cellules ont plus d’une capacité d’adaptation et notamment celles-ci :

  • Le stimulus qui stresse l’un peut très bien ne pas stresser l’autre. Ce n’est pas « mécanique ». Le stress est une réaction personnalisée.
  • Le stimulus qui vous stresse aujourd’hui ne vous aurait pas stressé hier. Ce n’est pas automatique. Le stress est une adaptation personnelle de l’instant.
  • Le stress ne fonctionne pas comme un système de cause à effet binaire. Il dépend du terrain, c’est-à-dire de vous, de l’état dans lequel vous êtes quand vous recevez le stimulus.
  • Le stress n’est pas une réaction corporelle monoforme. Elle est multiforme, graduée. La réaction chimique s’adapte à votre situation personnelle.
  • Chaque corps réagit aux stimuli selon ses besoins du moment c’est-à-dire selon son état de force ou faiblesses, selon aussi son histoire et les marques, blessures, qu’elle a laissées.
  • Le stress (réaction) est fait pour vous mettre au meilleur de vos moyens. Il est, initialement, bénéfique. C’est l’empilage des stress (réactions multiples) qui oblige le corps à changer de réponse chimique selon le nombre, la durée, l’intensité des stimuli.

 

Toutes ces capacités d’adaptation  partagent 2 caractéristique essentielles:

Elles vous sont personnelles.

Elles sont ancrées dans l’instant présent

 Et voilà une excellente nouvelle : Si les stimuli sont produits en plus grands nombres dans notre société qui les favorise, notre stress est notre réaction personnelle. Nous pouvons donc jouer personnellement dessus pour en amoindrir l’impact, voire le dépasser.

Un outil à triple effet

Nous avons déjà  à notre disposition un outil à double détente.

  • Nous pouvons agir sur les stimuli que nous envoie la société, soit à titre personnel soit à titre sociétal, pour les réduire voire les annihiler.
  • Nous pouvons agir sur notre réaction personnelle pour l’apaiser et la piloter.

Dans les 2 cas, c’est notre engament individuel qui aura un effet sur le stress.

Bien sûr, il est souhaitable d’apprendre les modalités de cet engagement personnel. Et c’est le rôle d’Easystress  de dispenser la formation nécessaire. Le cycle de formation ainsi que le livre blanc concourent à donner les outils nécessaires pour que chacun transforme son stress en un atout.

  • Mais cette démarche personnelle est aussi sociétale car les automatismes acquis pendant la formation concourent à ne pas inonder et polluer les autres de son propre stress. Il ajoute donc un troisième effet qui est un effet bénéfique au groupe auquel vous appartenez.

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