6 raisons pour lier bien-être, entreprise, stress au travail, formation

Lier le bien-être au monde de l’entreprise est assez étonnant. Lier le bien-être au travail peut être pris pour de la provocation même si le monde de l’entreprise permet de développer sa personnalité ou d’avoir de la réussite.

Alors lier stress et bien-être avec entreprise ou travail peut vous sembler  incompatible.

6 raisons prouvent que c’est, au contraire, par définition, pertinent.

Le stress au travail peut être facteur de performance

Le LIVRE BLANC montre bien que le stress, par définition, est d’abord un outil pour l’amélioration de la performance de la personne dans son  entreprise et dans sa vie privée. C’est l’abus de stress pendant trop longtemps qui génère des dysfonctionnements et fait changer le corps humain de réponse. Alors le stress nuit aux réalisations et  aux performances. La définition du stress comme réaction corporelle montre bien qu’en première approche, le stress d’alerte est positif. C’est la définition de la bonne gestion du stress qui contribue à la performance.

 Faites le QI STRESS pour connaître les effets du stress sur vous

Stress au travail et bien-être au travail se font echo

Lorsqu’une personne a réussi un challenge, au-delà de sa propre performance qu’elle ressent et apprécie, elle en récupère du plaisir. Cherchant à retrouver, à nouveau ce plaisir, elle va rechercher d’autres challenges. Il n’y aura de plaisir que si le challenge était difficile et représentait une vraie performance. Plus le challenge met la personne en situation de risque, et donc la stresse, plus elle aura de plaisir à l’arrivée. La définition du bien-être sous-tend la plénitude dans ses réalisations. C’est donc une récompense du stress. Les deux se renforcent comme le Yin et le Yang. Chacun fait ressortir les caractéristiques de l’autre et en améliore la définition.

Stress et plaisir mettent en valeur le bien-être

Le stress met de la tension là où le plaisir met du relâchement. « L’ennui naquit un jour de l’uniformité » a écrit Houdar de la Motte. Ce sont les contraires qui sont des révélateurs et mettent du piment. Après le stress, le plaisir. Après le plaisir, le stress. Quand le cœur bat, il se contracte et se relâche sans cesse. Stress et plaisir en alternance donnent vie et bien-être. La gestion du stress est donc la première étape de la gestion du plaisir. La performance donne du plaisir quand elle est atteinte. Sa recherche donne du stress. C’est la définition du couple vertueux.

Le stress fait apprécier le bien-être

Le bien-être est un état de corps et un état d’être qui, touchant à la plénitude, perd progressivement de son intensité. Ne dit-on pas que les gens heureux n’ont pas d’histoire. Ils en ont une par définition mais la gestion du bien-être se fait sans histoire. Le stress par contre est un état de corps et un état d’être qui, touchant au risque, donne de l’intensité. Le stress a une, voire plusieurs, histoires, des rebondissements, du supense, des hauts et des bas. La gestion du stress n’est pas un long fleuve tranquille. Le stress, comme un condiment, donne de la saveur au bien-être. Sa définition initiale anglo-saxonne est alors pleinement comprise. « Accent tonique ».

L’entreprise vise à la performance

La recherche de performance requiert une dose correcte de stress. Le bien-être et ses corolaires, recherches de plaisir, de satisfaction, de reconnaissance sont des préalables à la motivation et à l’engagement. L’entreprise doit donc faire cohabiter stress et bien-être. Les sociétés concourant à « GREAT PLACE TO WORK » l’ont bien compris. Leur définition de l’entreprise la meilleure pour travailler intègre pleinement la bonne gestion du stress. Si, au contraire, l’entreprise laisse ses collaborateurs démunis en gestion du stress comme si toutes les contraintes étaient normales, la performance n’est alors pas au rendez-vous.

La formation à la gestion du stress est une formation à la performance.

La formation à la gestion du stress au travail est un investissement éminemment rentable. Il permet de redonner au collaborateur les 20%; 30%, parfois plus, de capacités qu’il avait abandonnées sous le coup d’une mauvaise gestion du stress. L’intérêt économique de l’entreprise dans son plan de formation va avec l’intérêt personnel du collaborateur pour la formation sur son bien-être.

Ces 6 raisons montrent que ce n’est pas tant le stress qui est en cause que son mauvais dosage.

Trop, c’est trop.  Comme pour le cœur qui, quand il bat sans sa phase de relâchement, génère une fibrillation. Alors le corps tout entier est en danger.

Cet article milite donc pour la formation au stress afin d’atteindre le dosage correct du stress au travail. Les 2 acteurs en sont l’entreprise avec son management et son plan de formation ainsi que le collaborateur avec sa compétence de gestion du stress.

Donner moi votre point de vue. Vous avez peut-être découvert d’autres raisons. N’hésitez pas commenter. Je vous lirai avec intérêt.

Commentaires (4)

  1. Frédérique

    C’est en liant des concepts plutôt qu’en les opposant qu’on progresse. Je suis donc pleinement d’accord avec cette tentative.

    Fred

  2. Denise

    Ce sont de bonnes raisons mais tous les managers ne semblent pas les connaître.
    denise

  3. felix

    Et il y en a certainement d’autres. Félix

  4. Nathalie

    C’est vrai que plus on y réfléchit et plus ca a de sens de faire converger ces 2 concepts.
    Nathalie

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